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développement durable en Afrique

9 décembre 2011

énergies renouvelables: électrifier les zones rurales

womenand-climatechangeLe secteur énergétique au Cameroun présente un grand déficit et se caractérise par des délestages fréquents. Quoique le Cameroun soit doté d’un important potentiel énergétique, sa demande énergétique demeure insatisfaite. La crise énergétique a des conséquences sur le secteur socio économique. Ce problème est très accentué dans les zones rurales du pays où le taux d’électrification est actuellement inférieur à 20%. Dans ces zones, les lampes tempêtes sont utilisées pour l’éclairage. Ceci conduit à un éclairage de mauvaise qualité avec des répercussions sur la santé des yeux, les jeunes scolaires étant les plus affectés. Cet état des choses n’affectent pas seulement la croissance économique du pays, mais également la diversification dans l’économie du pays. Ceci entraine l’exode rural, l’impossibilité ou la difficulté de conserver certains médicaments en zones rurales, l’utilisation des appareils téléphoniques est pénible…

            Cependant, le potentiel énergétique est riche et diversifié. Hormis le potentiel hydro électrique, la situation géographique et la présence des ressources énergétiques rend le pays approprié pour la production d’énergie électrique par la valorisation de la biomasse. La production de la biomasse à partir de la forêt et des résidus issus de l’exploitation forestière est d’environ 1,5 million de tonnes par an. A partir de ces résidus, plus de 4000Gwh d’énergie électrique pourraient être produite annuellement. Cette énergie représenterait donc plus de 50% de la production actuelle d’énergie électrique du pays.

alors pourquoi ne pas mieux se pencher sur la question surtout quand on parle sans cesse de lutte contre les changements climatiques

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9 décembre 2011

REDD et Gouvernance

REDD et Gouvernance

Les discussions sur les changements climatiques ces derniers décennies ont permis de mettre en exergue le rôle crucial  que peuvent jouer les forêts tropicales sur la réduction des gaz à effet de serre notamment le CO². La forêt quant à elle occupe une place importante depuis 2005 lors de la onzième session  de la Conférence des parties (COP11) de  la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de Montréal. Le mécanisme REDD verra le jour à la conférence de Bali en 2007 avec pour idée principale d’offrir une compensation aux nations qui assurent une bonne gestion de leurs forêts, dans le but de préserver le carbone qui y est stocké, tout en assurant le développent de la communauté. il est reconnus que les forêts renferment 45 % des 958 milliards de tonnes de carbone présents dans les écosystèmes forestiers. Par ailleurs, La REDD apparait pour les pays des forêts tropicales comme un mécanisme pour générer des flux importants de revenus nouveaux.  A travers cette forte contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, il serait intéressant de chercher des mesures pouvant améliorer la gouvernance  REDD. Qui constitue en elle un des problèmes majeurs à la mise en place du mécanisme REDD. Il faudrait prêter attention à la gouvernance des forêts si l’on veut s’attaquer aux causes fondamentales du déboisement et assurer la durabilité des approches adoptées pour réduire la déforestation et la dégradation.

Dans le cadre de l’effort mondial pour atténuer les effets du changement climatique, un consensus croissant se dessine en faveur d’une rémunération offerte par les pays riches aux pays pauvres pour réduire les émissions de carbone. Les systèmes de paiement aux pays pauvres pour réduire les émissions issues de la déforestation et de la dégradation de la forêt (REDD) font actuellement l’objet de discussions dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Pour les pays riches en forêts tropicales, la REDD constitue une opportunité sans précédent de créer de nouveaux flux de revenus en protégeant les forêts sur pied et en réhabilitant les forêts dégradées. 

 De nombreuses organisations se lancent dans des projets REDD sans penser nécessairement aux personnes qui vivent dans ces forêts et qui en prennent soin depuis longtemps.  Or il a été démontré en zone tropicale et subtropicale que  le taux de déforestation des zones autochtones et celui des zones protégées n’est pas différent. De même, la dégradation de la forêt est aussi élevée dans des zones protégées inhabitées que dans celles où les communautés exploitent le bois. Pour ces peuples autochtones, Leurs droits sur leurs terres et leurs ressources, leurs existences mêmes, sont déjà menacés en raison de la valeur commerciale de leurs zones de forêts qui souffrent de l'extraction du bois, des exploitations minières, des monocultures industrielles. Avec la perspective des commercialiser le carbone stocké dans leurs arbres et de conserver à cette fin de vastes étendues de forêts, ils craignent que leurs droits à rester sur leurs terres soient en péril.  Ils trouvent injuste que leurs gouvernements envisagent de vendre le carbone stocké dans leurs arbres alors qu'ils sont, eux, les véritables gérants des forêts. Pour ces derniers, Quand les accès à leurs terres et à leurs ressources sont menacés c'est la cohérence de leurs sociétés et leur simple survie qui sont en jeu. Ils exigent que leurs droits fondamentaux soient reconnus dans la programmation et les mises en œuvre nationales et internationales des politiques de développement du REDD et, en premier lieu, que le REDD ne menace d'aucune manière leurs droits aux terres, territoires et ressources. Ils réclament leur droit à exprimer leur consentement préalable, libre et informé à ces programmes. Droit qui est stipulé dans la Déclaration des Nations Unies. Pour résoudre leur problème de gouvernance et de gestion, il est important que les autochtones participent significativement à l'établissement des cadres politiques et des programmes, au niveau international et au niveau national où les politiques forestières en vigueur sont analysées et où sont débattus les choix futurs comme le stipule .

Un constat a été fait cependant, car dès le début, les peuples autochtones ont été visibles dans le débat international sur le processus REDD. Leurs mobilisations et leurs protestations précoces ont aboutis à l'ouverture de consultations. Leurs représentants dans les organismes dirigeants des principales institutions préparatoires du REDD y jouent un rôle croissant.

Au niveau national, toutefois, on déplore un décalage entre la reconnaissance de leurs droits et la mise en œuvre du REDD. A la fin de 2008, une recherche menée démontre que  presque aucun des 9 gouvernements signataires de la note initiale soumise au FCPF, ne mentionnait les droits des peuples autochtones, de même qu'ils ne faisaient état d'aucune consultation avec eux ni d'aucune mention des droits de l'homme. Au contraire, plusieurs de ces états déclaraient que les activités des peuples autochtones notamment l’agriculture sur brûlis des autochtones est une cause de la dégradation de la forêt.

 

 

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